Hokkaido

Hokkaido au Japon

L’île d’Hokkaido, est l’île la plus septentrionale des îles japonaises. Elle est la deuxième plus grande île du Japon, littéralement veut dire « chemin de la Mer du Nord ». Géographiquement, elle se trouve dans le nord du Japon, proche de la Sibérie et en mer du Japon. Du fait de la proximité avec la Sibérie, les hivers sont souvent rigoureux, les tempêtes de neige n’y sont pas rares également. Pendant la période hivernale, la mer d’Okhotsk gèle, ce qui rend la navigation impossible sur toute la côte Nord. Hokkaido est très naturelle, elle est couverte à 71 % par des conifères et décidues. La nature est très préservée, les montagnes sont escarpées, les lacs cristallins. 

Un bref aperçu

Quand nous rentrons sur l’île du neuvième monde de Pairi Daiza, nous nous retrouvons avec une végétation bien présente. Nous pouvons ainsi observer de nombreux arbres, arbustes et plantes. 

En termes d’animaux, nous pouvons admirer des grues, des siamangs, des Macaques japonais. Une reproduction en mosaïques de pierre d’estampes de Katsushika Hokusai, est d’ailleurs présente dans l’enclos de ces derniers. Nous pouvons aussi observer les Rochers Mariés de la péninsule d’Ise, tout en prenant un bain de pied.

Nous allons maintenant revenir un peu plus en détail sur chacun de ces éléments.

Grue du Japon

La grue du Japon, encore appelée grue à couronne rouge, fait partie des plus grands oiseaux du monde. Elle fait partie de la famille des gruidae et est un grand échassier. Sur le haut de sa tête, la grue dispose d’un capuchon de peau nue rouge. Ce capuchon, lui permet de communiquer sa colère ou son excitation, en variant la couleur ou en le gonflant. On peut l’identifier grâce à son plumage blanc bordé de noir, et sa couronne rouge. Ces oiseaux sont monogames, ils choisissent dès lors leur partenaire pour la vie. Un couple de grues du Japon, construit son nid dans les marais et les zones humides. Sur 2 à 3 œufs, seulement un petit va survivre. 

La grue à une bonne image dans la plupart des cultures, mais en Inde, elle représente une trahison. Au Japon, la grue représente la paix, la chance et la longévité. Dans la tradition japonaise, on dit qu’il faut plier 1000 grues de papier pour que son vœu soit réalisé. Sadako Sasaki, pour guérir, avait entrepris la création d’une guirlande de 1000 grues en papier, dans l’espoir de guérir. Malheureusement, la maladie l’a emportée à l’âge de 12 ans. Elle n’a malheureusement pas eu le temps de finir son œuvre. En hommage, ses camarades, plièrent les dernières 356 grues. 

La grue du Japon est classée vulnérable sur la liste de l’UICN. 

Siamang

Le siamang, est le plus grand des gibbons. Il est monogame, les couples restent donc ensemble pour la vie. Aux alentours des 1 an du petit, le mâle participe aux soins quotidiens ainsi qu’à son éducation. Les jeunes, justement, restent vivre avec leurs parents jusqu’à l’âge de 5-7 ans. Le siamang peut faire des bonds de 8 mètres de haut, ainsi que des sauts de 15 mètres de longs. Il vit uniquement dans les arbres, principalement aux sommets de ceux-ci. Il peut vivre avec d’autres espèces, qui vivent dans les parties inférieures de l’arbre. 

Le siamang se distingue également des autres espèces de gibbons, par sa poche gutturale située au niveau de son cou. Cette poche permet d’amplifier ses cris, et ainsi d’être entendu de plus loin. Cela permet ainsi de définir son territoire. 

Il mange principalement des feuilles, fruits, graines, insectes, …

Classé en danger sur la liste UICN.

Macaques Japonais

Le macaque japonais est l’espèce de macaque la plus septentrionale de toutes, c’est aussi l’espèce, la mieux et la plus étudiée. Il peut vivre jusqu’à vingt ans, il peut mesurer entre 79 et 95 cm, pour un poids entre 10 et 14 kg pour le mâle et entre 8 et 10 kg pour la femelle. Les jeunes femelles restent vivre dans le groupe, les jeunes mâles eux émigrent. La transmission sociale est fortement présente chez les macaques japonais. On a pu ainsi observer que lorsqu’un membre du groupe découvre quelque chose, il n’hésite pas à le transmettre aux autres membres de ce groupe. En 1963, un macaque du nom de Mukubili pénètre dans une source d’eau chaude pour récupérer des fèves de soja, jetées à l’eau par des chercheurs. Mukubili ayant apprécié la chaleur de la source, elle est progressivement rejointe par le reste de ses congénères. Ils sont convaincus de cette nouvelle solution pour faire face au froid. C’est ainsi qu’encore aujourd’hui, ils sont souvent observés en train de se baigner dans des sources thermales chaudes. Ils se protègent ainsi du froid des hivers rigoureux au Japon. 

Hokusai

Dans le fond de l’enclos des macaques japonais, vous pouvez observer une grande mosaïque. Sur cette mosaïque, vous avez sûrement reconnu « La Grande Vague de Kanagawa », oeuvre de Hokusai.

Katsushika Hokusai est un artiste japonais de renommé de la période EDO (entre le XVIII et XIX siècle). Ses oeuvres les plus connues, sont « Les Trente-six vues du mont Fuji », cette oeuvre compte 46 estampes, dont « La Grande Vague de Kanagawa ». Cette oeuvre à notamment inspiré de grands artistes européens, tel que : Van Gogh, Monet, Gauguin et Sisley.

Meoto Iwa

Les « Rochers Mariés », sont deux rochers situés dans la mer face à Ise. Ces rochers sont liés par une corde sacrée en paille de riz (shimenawa). Ils sont symboles de l’union sacrée, représentant l’homme et la femme dans le mariage. C’est ainsi, que des milliers de couples visitent les « Rochers Mariés » chaque année, ils prient ainsi pour la prospérité de leur relation. La corde, doit être remplacée plusieurs fois par an, lors d’une cérémonie. Le plus gros des rochers, porte un petit torii sur son sommet.

Ashiyu

Les Ashiyu également appelés bains de pieds, sont des bains de pieds publics populaires en Japon. Ils se situent généralement près de sources thermales, mais aussi dans les jardins publics. L’eau y est chaude, et permet ainsi de se relaxer et de soulager les pieds après une journée de marche. Le terme « ashiyu » désigne de petites pataugeoires traditionnelles. C’est à la fois un soulagement pour l’esprit et le corps.

Kintsugi

Le Kintsugi est l’art de réparer des porcelaines, ou des céramiques brisées au moyen de laque mélangée à de la poudre d’or, d’argent ou de platine. Cela met en valeur les cicatrices de la réparation, plutôt que d’essayer de masquer ses cicatrices. Dans cette philosophie, le passé de l’objet est pris en compte. Cela rajoute de la valeur à l’objet, car on peut dès lors voir son histoire et ce que l’objet à traverser. On peut comparer cela à certains concepts, comme la transformation, la résilience ou encore l’acceptation des épreuves de la vie. 

La technique est de pétrir la laque avec de la farine et de l’eau. Ensuite, on applique le mélange pour enfoncer le maintien des différents morceaux. Lors du séchage, le mélange se rétracte, et laisse apparaître des crevasses.

Jizo

Jizo est l’une des figures les plus aimée au Japon. Il prend souvent la forme d’une statue de moine. Il fait partie de la divinité bouddhiste. Les statues peuvent être en bois ou en pierre. Ils sont vénérés pour leurs protections pour les enfants, les voyageurs, ainsi que les âmes perdues. On retrouve beaucoup de ces petites statues à travers le Japon, que cela soit le long des routes, dans les cimetières ou encore dans les temples. Les gens honorent les statues en leur offrant des jouets, vêtements ou des bonbons.

Kilian D. Rédacteur en chef

Djody M. Photographe animalière